Je me délecte actuellement de la relecture de ce livre de Jerom K. Jerom que j'avais du lire quand j'avais 16 ans et dont je n'avais pas apprécié, à l'époque, tout l'humour très spécifiquement " british ".
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer ces considérations très rabelaisiènnes concernant les délices de la table :
" Qu'on se sent bien lorsque l'on est bien rempli! Comme on est en paix avec soi-mème et avec le reste du monde!
" Les gens qui en ont essayé m'affirment qu'une conscience pure vous rend très heureux et content; mais un estomac garni fait tout aussi bien l'affaire, à meilleur compte, et est plus facile à obtenir. On se sent d'une générosité à tout pardonner, après un repas copieux et qui se digère bien; on a l'esprit noble, le coeur bienveillant.
" Elle est fort étrange cette domination exercée sur notre intellect par nos organes digestifs. Nous ne travaillons, nous ne pensons, que si notre estomac nous y autorise. Il nous dicte nos sentiments, nos passions.
"Alors la sérénité de la vertu règnera dans votre coeur, sans nul effot de votre part, vous serez un bon citoyen, un mari aimant, un tendre père, un homme pieux et noble. "
Je ne peux que conseiller aux esprits chagrins de la famille, atrabilaires et hystérico-constipés chroniques de méditer sur ce texte ... Amen !
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